Prison Break : 3 révélations méconnues sur cette série culte qui cartonne sur Netflix

Prison Break, l’une des séries les plus marquantes des années 2000, refait surface sur Netflix depuis le 4 septembre 2024. Célèbre pour son intrigue haletante et ses personnages emblématiques, elle a su captiver un large public, et son retour sur la plateforme suscite une vague de nostalgie. Diffusée pour la première fois en France en 2006 sur M6, la série a immédiatement rencontré un franc succès, notamment grâce à la prestation de Wentworth Miller dans le rôle de Michael Scofield. Pour sauver son frère, cet ingénieur en génie civil a tout risqué en se faisant emprisonner volontairement, injustement condamné à mort, à s’évader de la prison de Fox River. Alors que la série est désormais disponible en intégralité sur Netflix, revenons sur trois anecdotes méconnues qui ont marqué la genèse et la production de ce show culte.

  1. Le projet avait initialement attiré l’attention de Steven Spielberg, qui envisageait d’en faire un film avec Bruce Willis.
  2. Diffusée dans certaines prisons américaines, la série a été interdite dans 13 établissements pour éviter les risques d’évasion.
  3. Le tatouage de Michael Scofield nécessitait plus de quatre heures d’application, mais les équipes ont trouvé des astuces pour éviter cette répétition fastidieuse.

Steven Spielberg avait envisagé de transformer « Prison Break » en film

« Prison Break » : un concept audacieux né de l’esprit de Paul Scheuring, initialement pensé comme une duologie avant de connaître un succès inattendu. Ce dernier, séduit par l’intrigue, envisage de réaliser un film avec Bruce Willis dans le rôle de Michael Scofield.

Initialement conçu comme une ébauche parallèle au projet colossal qu’était La Guerre des Mondes, ce concept avant-gardiste a été mis en sommeil par Steven Spielberg, son créateur visionnaire. L’idée, bien que prometteuse, a dû être temporairement reléguée au second plan pour laisser place à l’adaptation cinématographique du célèbre roman de H.G. Wells.

Ce n’est qu’en 2004, sous une nouvelle direction à la Fox, que ce projet, riche de son potentiel inexploité, a enfin pu sortir des cartons. Grâce à un regain d’intérêt et à une volonté de renouveler les programmes, cette idée novatrice a vu le jour, donnant naissance à une série qui allait rapidement acquérir un statut culte auprès des téléspectateurs.

Une audience particulière dans les prisons américaines

Prison Break a transcendé les écrans pour devenir un phénomène culturel, jusqu’à infiltrer les murs des prisons américaines, suscitant de vives réactions. Treize prisons aux États-Unis ont pris la décision de la bannir de leur programme, craignant que les détenus ne s’inspirent des stratagèmes d’évasion de Michael Scofield.

L’ancienne prison de Joliet, près de Chicago, n’est pas qu’un simple décor de cinéma. Ce lieu chargé d’histoire, qui a fermé ses portes en 2002, a marqué à jamais le paysage pénitentiaire américain.
En choisissant cet établissement emblématique comme lieu de tournage, les créateurs de la série ont fait un pari audacieux qui s’est révélé payant.

Les murs de la prison, témoins de tant de drames et de souffrances, ont imprégné chaque scène d’une atmosphère pesante et oppressante, renforçant ainsi l’impact émotionnel de l’histoire. De plus, en faisant appel à d’anciens détenus de Joliet comme figurants, la production a ajouté une touche d’authenticité indéniable à la série.
Ces hommes, qui ont vécu l’expérience de l’incarcération dans ces lieux, ont apporté leur témoignage unique, permettant de rendre hommage à toutes celles et ceux qui ont souffert derrière les barreaux.

Le tatouage iconique de Michael Scofield était un défi logistique

L’un des éléments les plus mémorables de Prison Break est sans conteste le tatouage complexe de Michael Scofield, qui dissimule les plans de la prison. Ce tatouage, réalisé à l’aide d’un procédé proche de la décalcomanie, nécessitait plus de quatre heures de travail à chaque application.

Les scénaristes de Prison Break ont fait preuve d’une ingéniosité remarquable pour optimiser le tournage. En habillant systématiquement Michael Scofield de vêtements à col haut ou à manches longues, ils ont habilement dissimulé son tatouage complexe.
Cette astuce scénaristique a permis de réduire considérablement le temps consacré au maquillage lors de chaque prise, offrant ainsi une plus grande fluidité à la production.

Année Événement Personnalités impliquées
2003 Proposition de la série à la Fox Paul Scheuring, Steven Spielberg
2004 Commande de la série par la Fox Paul Scheuring, Fox
2005 Première diffusion de la série Wentworth Miller, Dominic Purcell
2006 Diffusion en France sur M6 Wentworth Miller, Dominic Purcell
2024 Retour de la série sur Netflix Netflix, Wentworth Miller, Dominic Purcell

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